16 mars 2010
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/2010
21:02
Messages transmis par le RESF
A Satrouville:
après plus de 21 heures de garde à vue, monsieur Tomsa a été libéré. Juste à temps pour rentrer chez lui et être à l'heure à la sortie de l'école pour retrouver ses deux enfants.
Il a entre les mains une lettre de la préfète lui donnant 15 jours pour faire le nécessaire pour régulariser sa situation. Dès demain matin, je l'accompagne à la préfecture pour demander un rendez-vous pour déposer son dossier.
Sa femme et lui remercient tous ceux ( plusieurs dizaines d'après la police ) qui en téléphonant au commissariat lui ont témoigné leur solidarité. .
A Houilles:
M. Matondo a reçu une APS (autorisation provisoire de séjour) avec autorisation de travailler en attendant la confection de sa carte de séjour d'1 an.
Bref... Il est régularisé
et il remercie tout le monde de l'aide apportée
Pour rappel, il avait fait l'objet d'un parrainage l'été dernier.
Nous espérons le même résultat pour monsieur Milandou-Nganga.
Voir lien:
Ecole Jules Guesde de Houilles : Lettre de soutien à la régularisation de monsieur Milandou-Nganga
Rappel de l'actualité nationale:
APRÈS MOHAMED DE COLOMBES, SALIMA DE CLERMONT, HIER SAMIRA DE MARSEILLE, AUJOURD'HUI NAJLAE EST DE RETOUR
POUR NAJLAE : voir photo - en direct d'Orly
POUR SAMIRA : voir communiqué AFP
Dépeche AFP visible ici :
http://marseille.ville.orange. fr/direct/index.html?direct/listeactu/100312185508.xga4a295
Une jeune Marocaine retrouve en France sa soeur jumelle deux ans après
son expulsion
Le 12/03/2010 à 19:57
Une jeune Marocaine expulsée en 2007 alors qu'elle vivait avec sa soeur
jumelle et son père dans un village des Bouches-du-Rhône a pu revenir en
France vendredi et retrouver sa famille.
"Je suis vraiment heureuse, je n'arrive pas à le croire: c'était mon
rêve de rentrer en France auprès de ma famille et de reprendre ma vie.
Je me sens chez moi", a dit à l'AFP Samira Bobouch, 25 ans.
Son embarquement forcé à Sète le 5 décembre 2007 pour Tanger après une
première tentative d'expulsion par l'aéroport de Marignane avait suscité
beaucoup d'émotion à Marseille et la mobilisation des associations de
défense des sans-papiers comme la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et RESF.
Ce retour met "un terme à deux ans de souffrances" et d'"exil dans un
pays qu'elle ne connaissait plus", sans travail et sans ressources, a
souligné la LDH.
Samira, dont la famille est installée à Velaux près d'Aix-en-Provence, a
obtenu mardi un visa de long séjour, a expliqué à l'AFP Jean-Claure
Aparicio de la LDH des Bouches-du-Rhône qui a eu "de longues
discussions" avec la préfecture et le consulat général de Fès au Maroc.
"Je me félicite de l'attention que la préfecture et le consulat ont
porté au cas de Samira", a-t-il ajouté, espérant que la jeune fille
obtienne dorénavant une véritable régularisation.
Samira, qui travaillait dans une association d'aide aux enfants autistes
avant son expulsion, était entrée légalement en France pour y étudier
avec sa soeur jumelle alors qu'elles avaient moins de seize ans. Toutes
deux habitaient chez leur père, ouvrier agricole légalement installé en
France depuis 1973.
Mais elles étaient devenues sans-papiers à leur majorité. Samira avait
été arrêtée lors d'un contrôle routier. De son côté, sa soeur jumelle
vient d'obtenir après de longues démarches l'assurance de sa régularisation.
Ce cas est similaire à ceux de Salima à Clermont-Ferrand et de Najlaé
dans le Centre qui ont aussi obtenu de pouvoir revenir en France après
une expulsion, rappelle la LDH.
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RETOUR de Mohamed ABOURAR samedi 27 février à ROISSY, 15h20 Terminal 2B !
A Satrouville:
après plus de 21 heures de garde à vue, monsieur Tomsa a été libéré. Juste à temps pour rentrer chez lui et être à l'heure à la sortie de l'école pour retrouver ses deux enfants.
Il a entre les mains une lettre de la préfète lui donnant 15 jours pour faire le nécessaire pour régulariser sa situation. Dès demain matin, je l'accompagne à la préfecture pour demander un rendez-vous pour déposer son dossier.
Sa femme et lui remercient tous ceux ( plusieurs dizaines d'après la police ) qui en téléphonant au commissariat lui ont témoigné leur solidarité. .
A Houilles:
M. Matondo a reçu une APS (autorisation provisoire de séjour) avec autorisation de travailler en attendant la confection de sa carte de séjour d'1 an.
Bref... Il est régularisé
et il remercie tout le monde de l'aide apportée
Pour rappel, il avait fait l'objet d'un parrainage l'été dernier.
Nous espérons le même résultat pour monsieur Milandou-Nganga.
Voir lien:
Ecole Jules Guesde de Houilles : Lettre de soutien à la régularisation de monsieur Milandou-Nganga
Rappel de l'actualité nationale:
APRÈS MOHAMED DE COLOMBES, SALIMA DE CLERMONT, HIER SAMIRA DE MARSEILLE, AUJOURD'HUI NAJLAE EST DE RETOUR
POUR NAJLAE : voir photo - en direct d'Orly
POUR SAMIRA : voir communiqué AFP
Dépeche AFP visible ici :
http://marseille.ville.orange.
Une jeune Marocaine retrouve en France sa soeur jumelle deux ans après
son expulsion
Le 12/03/2010 à 19:57
Une jeune Marocaine expulsée en 2007 alors qu'elle vivait avec sa soeur
jumelle et son père dans un village des Bouches-du-Rhône a pu revenir en
France vendredi et retrouver sa famille.
"Je suis vraiment heureuse, je n'arrive pas à le croire: c'était mon
rêve de rentrer en France auprès de ma famille et de reprendre ma vie.
Je me sens chez moi", a dit à l'AFP Samira Bobouch, 25 ans.
Son embarquement forcé à Sète le 5 décembre 2007 pour Tanger après une
première tentative d'expulsion par l'aéroport de Marignane avait suscité
beaucoup d'émotion à Marseille et la mobilisation des associations de
défense des sans-papiers comme la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et RESF.
Ce retour met "un terme à deux ans de souffrances" et d'"exil dans un
pays qu'elle ne connaissait plus", sans travail et sans ressources, a
souligné la LDH.
Samira, dont la famille est installée à Velaux près d'Aix-en-Provence, a
obtenu mardi un visa de long séjour, a expliqué à l'AFP Jean-Claure
Aparicio de la LDH des Bouches-du-Rhône qui a eu "de longues
discussions" avec la préfecture et le consulat général de Fès au Maroc.
"Je me félicite de l'attention que la préfecture et le consulat ont
porté au cas de Samira", a-t-il ajouté, espérant que la jeune fille
obtienne dorénavant une véritable régularisation.
Samira, qui travaillait dans une association d'aide aux enfants autistes
avant son expulsion, était entrée légalement en France pour y étudier
avec sa soeur jumelle alors qu'elles avaient moins de seize ans. Toutes
deux habitaient chez leur père, ouvrier agricole légalement installé en
France depuis 1973.
Mais elles étaient devenues sans-papiers à leur majorité. Samira avait
été arrêtée lors d'un contrôle routier. De son côté, sa soeur jumelle
vient d'obtenir après de longues démarches l'assurance de sa régularisation.
Ce cas est similaire à ceux de Salima à Clermont-Ferrand et de Najlaé
dans le Centre qui ont aussi obtenu de pouvoir revenir en France après
une expulsion, rappelle la LDH.
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RETOUR de Mohamed ABOURAR samedi 27 février à ROISSY, 15h20 Terminal 2B !
LE RETOUR ! La mobilisation a payé puisqu’aujourd’hui Mohamed ABOURAR, lycéen de Colombes arrêté le 17 janvier 2010, mis en centre de rétenion et expulsé 6
jours après, a obtenu son visa long séjour. Il va pouvoir reprendre une vie normale et notamment sa scolarité dans son lycée.
Nous serons samedi 27 février à 15h20 à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle terminal 2B pour accueillir Mohamed et fêter dignement son
retour.
[attention transports en commun : le RER B est interrompu entre Aulnay et Aéroport de Roissy.
Les trains sont remplacés par des bus à partir de la station Mitry-Claye, jusqu'à CDG1, puis
prendre la navette CDG VAL pour se rendre à CDG2.Ou prendre Paris Opéra + RoissyBus jusqu'au terminal
2B]
Il s’agit d’une victoire collective des élèves, des professeurs, de ses amis, des parents d’élèves, du RESF et des associations, des syndicats, des
parlementaires, des élus de Colombes et des Hauts-de-Seine et de toutes celles et tous ceux qui de près ou de loin se sont mobilisés.
Par cette victoire nous réaffirmons le droit à l’éducation pour tous et notre soutien pour la régularisation de tous les jeunes scolarisés sans papier et leur
famille.